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On l'appelle l'inspecteur sumo. Parce que PJ, alias Patrick James Collins, n' a pas vraiment le physique de l'emploi. Il serait même à lui seul une contre-publicité pour le métier de policier. Mais dans la petite bourgade de Duneen, en Irlande, son poids n'est franchement pas un handicap. Car ici, il ne se passe jamais rien. A part régler quelques problèmes de circulation ou raccompagner les ivrognes au bercail, le travail est plutôt tranquille.
Alors quand on découvre des ossements humains sur le nouveau chantier de construction, on peut douter de sa capacité à résoudre l'affaire. D'ailleurs, un commissaire de Cork, Linus Dunne, débarque de la grande ville pour prendre les choses en main.
C'est que d'après les analyses effectuées sur le squelette qui a été reconstitué, la victime n'est pas décédée de mort naturelle. Il s'agit bien d'un meurtre. On pense même que les ossements sont ceux de Tommy Burke, disparu il a vingt-cinq ans de cela. Parti, croyait-on à l'époque, à la suite d'un conflit amoureux avec deux jeunes femmes du patelin.
PJ et Dunne collaborent étroitement à l'enquête, et le sergent sumo se révèle, à la grande surprise de beaucoup, bon et efficace dans tout ce qu'on lui demande de faire.
Heureusement, car quelques jours plus tard, alors que les travaux sur le chantier ont repris, on découvre de nouveaux ossements. Il s'agit cette fois de ceux d'un bébé...
(Livre disponible chez Le Livre de Poche au prix de 7,90 euros)
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Lui, c'est Marcel Cazaux. Un homme de 47 ans, célibataire, contrôleur dans les bus. Un type à priori tranquille et sans histoires. Qui a vécu toute sa vie avec son père jusqu'à la mort de celui-ci il y a quelques mois. Un ancien militaire au patriotisme exacerbé qui l'a élevé seul en respectant des valeurs morales strictes.
Cazaux, qui depuis la disparition de son paternel, s'est investi d'une mission de la plus haute importance : punir les femmes qu'il estime décadentes, provocantes, et qui ternissent l'image du pays.
C'est ainsi qu'il est devenu "le tueur du vendredi". Où, à chaque fin de semaine, il assassine une prostituée, une femme à la petite vertu le soir aux abords du canal du midi, à Toulouse. Selon un rituel barbare et dégradant.
Lui, c'est le lieutenant Girard. Un flic compétent, reconnu par ses pairs. Chargé de mettre rapidement la main sur celui dont toute la ville parle. Qui commence à sérieusement terroriser la population locale.
Avec l'aide du docteur Charlotte Lanoux, psychiatre, il tente de dresser le profil du tueur. Et de trouver des candidats potentiels. Au risque d'y laisser son poste et sa carrière s'il n'obtient pas au plus vite des résultats. Car une cinquième victime vient d'être retrouvée et son supérieur, le commandant Doucet, le menace de le mettre sur la touche et de l'envoyer gérer la circulation.
Le match entre les deux hommes est lancé. Entre un meurtrier qui se croit invincible et au-dessus de tout soupçon, et un policier à cran persuadé que "le tueur du vendredi" va bien finir par commettre une erreur.
(Livre disponible chez Pocket au prix de 7,60 euros)
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Il est 23 heures ce 13 novembre 1967 à Stockholm, en Suède. Par une soirée pluvieuse, un bus de la ligne 47 s'encastre dans une clôture métallique près d'un arrêt. Un homme qui promène son chien et qui a assisté de loin à l'accident alerte une voiture de police en patrouille dans le secteur.
Arrivés sur les lieux, les deux agents qui s'attendent d'après le témoin à un simple carambolage tombent des nues. En ouvrant les portes du bus, ils découvrent un véritable carnage. Un bain de sang dans lequel gisent inanimées de nombreuses victimes. Le chauffeur et sept passagers viennent d'être assassinés à l'arme lourde.
Les inspecteurs Martin Beck et Lennart Kollberg ne peuvent eux aussi que constater l'ampleur de la tragédie. Jamais jusqu'à ce jour dans l'histoire de la Suède, le pays n'a connu une telle tuerie. Un seul rescapé a été emmené d'urgence à l'hôpital mais son état de santé est désespéré. Il décède quelques heures plus tard en ayant prononcé de rares mots incompréhensibles.
Alors pour Beck et son équipe, l'affaire s'annonce compliquée. Surtout en l'absence de mobile ou de revendication. Ils décident donc d'éplucher le profil des victimes à la recherche d'un début de piste. Et, surprise, notent la présence parmi elles d'un de leurs collègues.
Ake Stenström, un jeune flic de la capitale, se trouvait dans le bus au moment des faits. Quand on découvre qu'il travaillait en solo sur une affaire non résolue vieille de seize ans, et qu'il effectuait ce soir-là une filature, l'enquête prend une autre tournure.
(Livre disponible chez Rivages/Noir au prix de 9,20 euros)
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L'inspecteur Morse est en colère ! Parce qu'il se rend bien compte que tout le monde lui ment. Dans l'enquête sur laquelle il besogne depuis plusieurs jours déjà. Le meurtre d'une jeune femme, Sylvia Kaye, retrouvée le crâne fracassé par un démonte-pneu et à demi-nue, dans la cour d'un pub.
Sylvia, dactylo dans une compagnie d'assurances à Oxford, en Angleterre, était partie après son travail, en début de soirée, prendre un verre au Black Prince à Woodstock, une petite localité située à une dizaine de kilomètres de là. Elle a semble-t-il voulu s'y rendre en prenant un bus reliant les deux villes, mais, impatiente, s'est finalement décidée à faire de l'auto-stop. En compagnie d'une amie rencontrée sur le chemin de l'arrêt de bus.
Mais ni le chauffeur du véhicule qui l'a emmenée, ni la seconde auto-stoppeuse ne se sont manifestés. Et les rares témoignages collectés apparaissent trop vagues ou inexploitables.
Morse et son adjoint, le lieutenant Lewis, tournent en rond. Car personne ne veut se livrer et les différents protagonistes de cette affaire semblent regorger de secrets. Qu'ils soient universitaires, employés ou étudiants, ils mènent pour la plupart des doubles-vies où les cachoteries sont légion et les relations extraconjugales nombreuses. D'où un silence de plomb.
Mais Morse est un flic coriace ! Et quand il fait ouvrir le courrier privé des employés de Town and Grown, le cabinet d'assurances où travaillait la victime, les langues se délient peu à peu...
(Livre disponible chez Archipoche au prix de 7,95 euros)
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C'est la stupeur et l'horreur dans la petite ville de Fontmile en ce mois d'avril 1984. Parce que des morceaux de corps humains ont été découverts dans la Vissalès, la rivière qui descend de la montagne toute proche et se perd au pied de la commune.
Un bras, une jambe, qui ont poussé la police à draguer les eaux à la recherche du ou des cadavres. Ce sont finalement les corps de deux jeunes femmes qui ont pu être reconstitués et identifiés.
L'effroi est considérable au sein de la population et les gros titres font la une des journaux. On surnomme le meurtrier pour l'heure inconnu "le dépeceur".
Un drame qui replonge François Neyrat, désormais installé à Paris, dans son passé obscur. Il y a cinq ans, il a quitté Fontmile après la disparition de sa petite amie Emilie. A l'époque, Emilie s'est évaporée près de la voie ferrée alors qu'elle devait venir le rejoindre dans la propriété de ses parents. On n'a jamais su ce qui lui était arrivé.
Aujourd'hui, Emilie est l'une des deux victimes que le fleuve a rejetées.
Et comme si cela ne suffisait pas, le père de François, Pierre Neyrat, docteur à la retraite, est accusé de ce double meurtre et placé en garde à vue.
Il revient alors à Fontmile pour soutenir sa mère et sa soeur Valentine et apprend avec dégoût que c'est Marie, leur demi-soeur, qui a dénoncé son père aux autorités.
(Livre disponible chez Pocket au prix de 7,60 euros)