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C'est malheureusement une évidence, la libre circulation des armes à feu aux Etats-Unis fait des ravages. Pas un mois ne passe sans qu'une fusillade mortelle ne fasse la une des médias.
Cette fois cela fait encore plus de bruit. Parce que c'est un lieu de pouvoir qui est touché. Le Capitole, à Washington. Où un assaillant a assassiné plusieurs personnes avant de s'en prendre à un député de l'Oklahoma. Qui était visiblement sa cible principale. Après l'avoir tué, il lui a enfoncé un pic à glace dans chaque oeil. Puis il a réussi à s'échapper malgré l'intervention massive des forces de l'ordre.
Sullivan Carter était sur place au moment des faits. il couvrait les débats parlementaires pour son journal. Il a même croisé le tueur et lui a brièvement parlé. C'est peut-être pour cela que le meurtrier le contacte par téléphone quelques heures plus tard, alors qu'il est toujours en fuite. Il dit s'appeler Terry Waters et être un Amérindien ayant agi par vengeance.
Sullivan s'intéresse alors de très près à cette affaire. Mais voulant dresser un portrait de cet homme dans un article, il se rend compte que peu d'informations circulent à son sujet. D'ailleurs après avoir finalement été appréhendé par la police, le suspect demeure muet sur son parcours et son passage à l'acte.
Il décide donc de partir dans l'Oklahoma à la rencontre de ceux qui ont connu le meurtrier présumé et pourront lui en parler. Mais une surprise de taille l'attend là-bas. Une vieille dame, voisine de la famille Waters, lui fait une révélation stupéfiante. Terry Waters n'est plus de ce monde. Il est mort et enterré depuis déjà huit ans...
(Livre disponible chez Gallimard/Série Noire au prix de 20 euros)
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Caesura, un micro village au coeur du désert. Au fin fond du Texas. Un recensement de quarante-huit habitants. Pas âme qui vive à moins de cent cinquante kilomètres. Propriété d'un institut de recherches médicales, le Fell Institute. Qui l'a entièrement bâti pour effectuer une expérience à ciel ouvert. Pour y loger des criminels, des repris de justice, mais aussi des témoins de grands procès à protéger.
Tous les résidents sont volontaires et ont accepté les conditions drastiques pour pouvoir être là. Pas de contacts avec l'extérieur, aucune visite possible, pas de retour en cas de départ. Mais surtout, un effacement partiel de leur mémoire. Qui fait qu'ils ne savent pas pour quel motif ils sont ici. Une amnésie chimiquement provoquée. En échange, chacun est libre de mettre un terme au programme et de s'en aller définitivement s'il le désire. Sauf que dehors, pour la plupart, la mort est assurée. D'ailleurs depuis huit ans et la création des lieux, pratiquement personne n'est parti. Un endroit paisible, voire ennuyeux, où tout ce petit monde cohabite sans incidents.
Du moins c'était le cas jusqu'à présent. Parce qu'un des résidents vient de se suicider. Avec une arme à feu. Or, à Caesura, il n'y a officiellement qu'une personne qui a le droit d'en posséder : Calvin Cooper, le shérif. On pense que c'est un acte isolé mais les choses s'emballent lorsqu'un deuxième habitant est retrouvé assassiné. La cervelle emportée par un coup de feu.
Il y a urgence à agir et le Fell institute envoie une équipe sur place afin d'enquêter. Car si le ver est dans le fruit, alors plus personne n'est en sécurité à Caesura !
(Livre disponible chez 10/18 au prix de 8,40 euros)
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Solange Peyrard est dans tous ses états ! Propriétaire du Café des chats à Lille, elle vient de découvrir le corps de son mari gisant dans une mare de sang sur le sol de son commerce. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, Ruru, le chat persan star des lieux, a quant à lui disparu.
Une double catastrophe pour ce café ouvert depuis dix-huit mois et qui connaissait jusque-là un succès grandissant. Avec un concept novateur importé du Japon : laisser de gentils matous déambuler en toute liberté au sein de l'établissement pendant que les clients boivent un verre ou mangent un morceau. Après, libre à chacun de jouer avec eux, de les câliner, ou de les regarder vaquer à leurs occupations. Effet apaisant garanti !
C'est la commissaire Romano qui est chargée de l'enquête. Avec son adjoint l'inspecteur Tellier, ils émettent l'hypothèse que Nicolas Peyrard s'est peut-être donné la mort lui-même. Il était, semble-t-il, dépressif depuis le décès récent de sa mère et semblait n'avoir plus goût à rien. Mais le médecin légiste les détrompe rapidement. C'est bien d'un meurtre dont il s'agit.
Alors il s'empressent de décortiquer la vie de cet homme à priori tranquille et sans histoires. Et apprennent qu'il s'était engagé dans un combat politique intense. Contre le maire de Bailleul, une petite commune des environs, en s'opposant fermement à lui et à son projet controversé de construction d'un mémorial sur la première guerre mondiale. Au point de réussir à faire capoter l'affaire et de ternir l'image de l'élu.
L'édile a-t-il franchi la ligne rouge en le faisant assassiner par vengeance ? Ou bien Romano et Tellier font-ils fausse route ?
(Livre disponible chez Points au prix de 7,20 euros)
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La petite ville de Broomsville dans le Colorado est sous le choc. Lucinda Hayes, une adolescente de quinze ans, a été retrouvée morte par un gardien de nuit dans la petite aire de jeux d'une école primaire. Nuque brisée et hématome important à la tempe. Son corps désarticulé gisant sur un tourniquet recouvert d'une épaisse couche de neige.
Qui a bien pu commettre cet odieux homicide au sein d'une communauté d'ordinaire si paisible ?
Forcément, les pistes les plus sérieuses s'orientent vers les autres adolescents qui gravitaient autour d'elle. Notamment Cameron, dont on apprend qu'il passait ses soirées à l'épier dans son jardin, caché au pied de sa chambre. Par amour et pour en faire le modèle unique de ses dessins. Mais aussi Jade, une jeune femme tourmentée, qui jalousait et méprisait Lucinda, coupable à ses yeux de lui avoir pris son meilleur ami et son job de baby-sitter auprès d'une famille du quartier. Voire Zap, son ex petit-ami, dont Lucinda venait, d'après les rumeurs, de se séparer.
L'inspecteur Russ Fletcher n'a que l'embarras du choix. Mais son enquête s'annonce compliquée. Parce qu'à cet âge-là, les ados se réfugient facilement dans le silence. Et qu'ils font rarement confiance aux adultes !
(Livre disponible chez Pocket au prix de 7,60 euros)
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Douze ans. Le temps d'une absence. Celle de Layla. Qui a disparu une nuit sur une aire d'autoroute, dans le nord de la France. Alors qu'elle revenait d'une semaine de ski passée à Megève avec Finn, son petit-ami. Au moment où celui-ci s'était arrêté pour faire une halte aux toilettes. A son retour à la voiture, Layla n'était plus là. Et ni lui ni les secours mobilisés par la suite ne l'ont retrouvée.
Les mois et les années qui ont suivi, à Londres, ont été un vrai calvaire pour Finn. Incapable de faire le deuil de la perte de Layla. Qu'il s'apprêtait à cette époque à demander en mariage. C'est son meilleur ami Harry et la soeur de Layla, Ellen, qui l'ont sauvé. Remis sur les rails de l'existence. Il s'est même tellement rapproché d'Ellen sur le plan affectif, qu'ils vivent ensemble désormais. Et ont décidé de s'unir l'un à l'autre. Les bans ont été publiés dans le journal local de Cheltenham, la petite bourgade où ils résident, et le mariage est prévu dans trois mois.
Mais, hasard ou pas, c'est le moment où la présence et l'image de Layla reviennent s'immiscer dans le décor. Car un ancien voisin affirme l'avoir furtivement aperçue près de chez lui. Puis des mails énigmatiques signés de son ancien amour commencent à inonder la messagerie électronique de Finn. Enfin, Ellen et lui reçoivent des matriochkas en nombre. Ces petites poupées russes que Layla et Ellen affectionnaient lorsqu'elles étaient gamines. Elles font leurs apparitions à différents endroits sur leur passage.
Est-ce un message de Layla pour leur signifier qu'elle est toujours en vie ? Et si oui, pourquoi se manifester après toutes ces années de silence ? Ou est-ce un mauvais plaisantin qui cherche à les tourmenter et à saboter leur bonheur ?
(Livre disponible chez Le Livre de Poche au prix de 7,90 euros)