Diana Sansone était une directrice marketing appréciée au sein de son entreprise. A laquelle elle se dévouait corps et âme. Probablement un peu trop. Car depuis six mois, elle est en arrêt maladie suite à un burn-out sévère. Qui a eu des conséquences dramatiques parce qu'elle a perdu le bébé qu'elle portait. 

   Alors au sein de la maison Louis-Laigneau, une enseigne ayant pignon sur rue dans l'univers de la mode, celui qui l'a aimée en secret et devait devenir le père de son enfant a décidé de la venger. En détruisant méthodiquement la société et ceux qui y travaillent. Quelle que soit leur fonction ou leur position hiérarchique dans l'organigramme, ils vont tous y passer. 

   Et ça commence par le séminaire de fin d'année à Marrakech où Jean-Etienne de Vieilleville, le directeur financier, est kidnappé à son arrivée et égorgé. Officiellement, il a subitement démissionné. 

   Puis les convives sont drogués et filmés à leur insu lors d'une soirée d'orgie. Au retour à Paris, la direction reçoit un ultimatum. Ou elle licencie sur le champ deux précieux collaborateurs, ou la vidéo de la soirée de sexe et de beuverie inondera les réseaux sociaux. Mais l'une le prend mal et se suicide dans les locaux de l'entreprise en se défenestrant, quant au second, il pète les plombs et agresse violemment la responsable de la DRH. 

   Une cellule de crise est constituée par Angelo Bertani, le PDG, car l'entreprise qu'il a créée est au bord de l'implosion. Mais l'oeuvre de destruction continue. Le système informatique et les caméras de surveillance sont piratés, des messages menaçants inondent les ordinateurs, et un bouquet de fleurs rempli d'explosifs est bientôt livré.

(Livre disponible chez Pocket au prix de 7,95 euros)

   C'est un petit coin bucolique. Dans la forêt du New Hampshire, au nord-est des Etats-Unis. Un lac entouré d'arbres, propice aux belles balades et au repos. Qui attire autant les touristes de passage que les promeneurs et les pêcheurs du coin. Mais depuis cinq ans, il est devenu le cauchemar des autorités locales. Parce qu'on y a repêché six cadavres. De jeunes femmes. Au point que le lac de Wentworth a été rebaptisé "le lac aux suicidées". 

   C'est là que décide de se rendre Paul Green, un journaliste de Boston, pour enquêter sur ces faits troublants. Parce qu'une des victimes est Clara Miller. Une femme qu'il a connue lorsqu'il était étudiant et qu'il a toujours aimé en secret. Même par la suite lorsque la vie les a éloignés et qu'elle est partie exercer son métier à New York. Peu avant sa disparition, elle lui a laissé un message sur son répondeur pour lui parler de cette affaire de suicidées. Lui ne croit pas à la thèse du suicide de Clara. Qui était une jeune femme active et enjouée.

   Il apprend que le lieu est connu parce que Mike Stilth, une rock star internationale, y a fait construire une immense demeure. Sur plusieurs hectares et à quelques kilomètres du lac maudit. Une forteresse aux allures de camp retranché, protégée par une armada de gardes, de chiens et de caméras. Un trop gros hasard pour Paul qui est persuadé que ces suicides n'en sont pas, et que l'illustre chanteur y est pour quelque chose. 

   Il découvre qu'entre les murs du domaine se déroulent de grandes orgies où sexe, drogues et alcool, sont au programme.       

     Certaines de ces soirées ont-elles mal tourné ? A-t-on cherché à maquiller des accidents, des homicides, en suicides pour protéger Stilth du scandale ? Et pourquoi la police locale ne s'empare-t-elle pas plus sérieusement de ces faits et classe aussi rapidement ces affaires ? 

(Livre disponible chez XO éditions au prix de 19,90 euros)

   Un jour, Mylène a tout plaqué. Elle, la bourgeoise des beaux quartiers, des grands couturiers et des comptes en banque bien garnis. Par amour. Pour Pascal. Un musicien rencontré dans un studio d'enregistrement qu'elle était venue estimer. A quarante cinq ans, elle a envoyé balader sa société d'investissements, son mari, son standing, pour suivre cet homme pourtant plus jeune qu'elle d'une vingtaine d'années. 

   Pendant un an, ils ont vécu une folle passion. Qui s'est achevée par la case prison après le braquage d'une bijouterie. A Almeria, en Espagne. Elle en est sortie après huit ans d'incarcération. Pas lui. Qui a été poignardé et tué par un autre détenu. Un décès dont elle n'a toujours pas fait le deuil. 

   Aujourd'hui, elle travaille dans un dépôt-vente à Montreuil, en région parisienne. Et malgré des moyens financiers lui permettant bien mieux, elle préfère vivre dans une chambre de bonne que dans le grand appartement que ses frères ont mis à sa disposition. Pour s'évader, elle aime le week-end louer une habitation dans un coin de France. Elle s'imagine ainsi pendant quelques heures accéder à une autre existence que la sienne. 

   Cette fois, c'est une roulotte au fin fond du Lot qu'elle a choisie. Mais après avoir fait le tour du propriétaire, c'est la stupeur. Car la décoration, les meubles, les objets, même les photos épinglées au mur, lui rappellent Pascal, son amour perdu. Comme si elle venait de débarquer chez lui. Or, c'est évidemment impossible. Pascal étant mort et enterré depuis de nombreuses années. 

   De retour à Paris, elle en parle à ses amis les plus proches. L'un d'eux, Gary, décide de l'accompagner immédiatement sur les lieux afin de faire la lumière sur cette histoire. Mais quand ils arrivent sur place, la roulotte a disparu...

(Livre disponible chez Fleuve noir au prix de 18,90 euros)

   Nico Karmia a réussi son coup ! Faire évader son père Charles, un célèbre braqueur multirécidiviste aux méthodes ultraviolentes, de la prison de Mauvoiry. Avec l'aide d'un hélicoptère et de trois amis complices, il ne lui a fallu que quelques minutes pour récupérer son paternel dans la cour de l'établissement pénitentiaire et fausser compagnie à des matons ahuris et impuissants. 

   Le problème, c'est que son père a embarqué avec lui un otage. Adèle Bouchard, une professeure d'université, venue ce jour-là parler cinéma avec les détenus. 

   Ce qui complique sérieusement les choses. Car Nico n'a qu'une envie : les faire sortir du pays au plus vite en direction du Brésil, en quête d'une nouvelle vie. En compagnie de sa mère qui y réside déjà et qu'elle et son père n'ont pas revu depuis une quinzaine d'années. 

   Mais Charles a d'autres plans en tête. Il veut faire le ménage et régler quelques comptes avant d'envisager un départ. Et comme c'est lui qui a toujours le dernier mot, sa fille ne peut qu'obéir à ses injonctions. 

   Après avoir retrouvé et abattu le mouchard qui l'a balancé aux flics, elle pense que son père va s'arrêter là. Mais ce qu'il veut désormais, c'est rendre visite à Laurence Schneider, sa dernière compagne, à qui il souhaite faire des adieux en grande pompe. Elle est à présent mariée à un photographe et vit dans un trou perdu en Lorraine. 

   Nico, consciente du danger que représente cette expédition, lui conjure de renoncer à ce projet fou. Et l'implore de relâcher enfin leur otage. Seulement on ne dicte pas sa conduite à un homme comme Charles Karmia. Les voilà donc partis dans l'est de la France où les choses vont aller de mal en pis. 

(Livre disponible chez Viviane Hamy au prix de 19 euros)

   Dans les montagnes du Frioul, en Italie, on n'a pas l'habitude de voir ce genre de choses. Ici, les conflits meurtriers se règlent à coups de fusil ou au couteau. Sans chichis ni mises en scène. Alors la scène de crime que découvre le commissaire Teresa Battaglia parait surréaliste. 

   Un homme nu, les yeux arrachés, et, à quelques mètres de lui, un épouvantail fabriqué avec du fil de fer et de la corde, portant les habits ensanglantés du mort. La victime, un ingénieur de quarante-trois ans, Roberto Valent, travaillait sur le projet de la nouvelle station de ski qui doit voir le jour dans la région. Une construction vivement contestée par les habitants du coin, qui n'hésitent pas de temps en temps à avoir recours à des actions violentes. 

   Le commissaire Battaglia, adepte du profilage et de la psychologie des meurtriers, est persuadée que ce crime marque le début d'une série à venir. Malheureusement, quelques jours plus tard, sa crainte se confirme. Quand au pied d'une statue commémorative dans le petit village de Traveni, on retrouve une femme agonisante, le nez et les oreilles mutilés. Mais cette fois, l'assassin l'a épargnée. 

   Pourquoi tue-t-il ou s'abstient-il de le faire ? Et pourquoi prélève-t-il avec une telle minutie certains organes du visage ? 

   On en est là des questions les plus récurrentes lorsqu'une autre  victime est à déplorer. Déjà la troisième. Le surveillant de l'école, Abramo Viesel, est retrouvé dans son véhicule, inconscient, les mains attachées au volant, des morceaux de peau et du cuir chevelu prélevés de son corps... 

(Livre disponible chez Pocket au prix de 7,95 euros)