Cela fait deux semaines que les températures négatives et les tempêtes de neige successives balaient la ville de New York. Doug Hartke, agent du FBI, tente tant bien que mal de garder la trajectoire de sa voiture sur la route. Mais une balle tirée d'un des buildings avoisinants fracasse son pare-brise puis son crâne, l'envoyant du même coup six pieds sous terre. 

   La police dépêchée sur place comprend très vite que ce meurtre est l'oeuvre d'un sniper. 

   Alors, on fait appel à Lucas Page. C'est un ancien flic devenu avec le temps astrophysicien. Professeur à l'université de Columbia, les trajectoires et les angles n'ont plus de secrets pour lui. Au moment où il réussit à déterminer la position et la distance du tireur, un  deuxième agent est descendu à son tour. 

   Il est désormais clair pour les autorités qu'un tueur s'est lancé dans une vendetta contre les forces de l'ordre dans la ville. C'est la panique parmi les représentants de la loi parce que ce tireur d'élite est capable d'atteindre ses cibles à des distances et dans des endroits improbables. Sans jamais rater son coup. 

   Ce que confirme la troisième victime exécutée d'un pont pourtant lointain, alors que le vent et les averses de neige continuent de battre des records. 

   Page décide de délaisser ses étudiants pour se lancer sur la piste de ce sniper redoutable et endurant. Avec l'agent Alice Whitaker, ils cherchent à comprendre ce qui relie ces trois meurtres et le motif de cette funeste série. Ils découvrent alors que le sniper ayant choisi New York comme terrain de chasse n'en est probablement pas à son coup d'essai. Trois ans auparavant, à Carlwood, dans l'Etat du  Wyoming, un adjoint du shérif et le prisonnier qu'il convoyait ont été abattus avec le même mode opératoire. 

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   En ce jeudi matin ensoleillé, Rachel Klein vient de quitter son domicile de Plum Island, dans le Massachusetts, à quelques dizaines de kilomètres de Boston. Elle doit se rendre chez sa cancérologue pour une visite qui doit lui confirmer la rémission de son cancer du sein. Mais ce dont elle ne se doute pas un instant, alors qu'elle s'engage sur l'autoroute, c'est qu'elle va vivre la pire journée de son existence. 

   Car quelques minutes plus tard, elle reçoit un coup de téléphone qui va bouleverser sa vie. Une voix métallique se présentant sous le nom de La Chaîne lui révèle que sa fille Kylie, 13 ans, vient d'être enlevée et que les ravisseurs vont prendre de suite contact avec sa personne. Cinq minutes s'écoulent puis un second appel résonne dans l'habitacle de son véhicule. Une femme lui annonce ce qu'elle doit faire si elle veut revoir sa fille vivante. Une somme de 25 000 dollars doit être convertie en bitcoins et transférée sur un compte bancaire.

   Mais le pire est à venir ! Elle doit elle-même kidnapper à son tour un enfant. Passer du rôle de victime à celui de ravisseur. Kylie ne sera libérée que si Rachel exécute scrupuleusement ces ordres. Auquel cas, sa fille sera abattue sur le champ et elle subira ensuite le même sort. Car La Chaîne la surveille de près et rien ne peut lui échapper. 

   Rachel se met donc rapidement à la recherche d'une cible et de parents qui seront soumis aux mêmes conditions. Pour perpétuer cette ignoble chaîne. Divorcée, elle ne peut avertir son ex-mari et doit lui cacher le rapt de Kylie. Elle décide de demander l'aide de Pete, son ex beau-frère, ancien Marine, qui aura l'expérience et le cran pour l'épauler dans cette épreuve cauchemardesque. 

   Et les voilà qui repèrent le petit Toby Dunleavy, qui va leur servir de monnaie d'échange. Ils aménagent une cave dans la résidence secondaire de voisins absents pour l'héberger et préparent leur plan pour la suite des évènements. 

   Mais à la dernière minute, alors que tout est millimétré, La Chaîne impose de nouvelles conditions : 25 000 dollars supplémentaires et l'enlèvement du gamin avant minuit ou Kylie sera exécutée sans sommation ! 

(Livre disponible chez Le Livre de Poche au prix de 8,40 euros)

   Elie Martins arpente comme chaque jour les hauts plateaux du Vercors. Garde nature, il adore ces montagnes et poursuit depuis le petit matin les traces d'un loup dans la plaine de la Queyrie. Quand soudain, il aperçoit des marques de sang qui contrastent avec le blanc laissé au sol par les importantes chutes de neige. 

   Elles le mènent à un endroit bien connu des autochtones, l'arbre taillé, un immense pin à crochets qui fait la réputation du lieu. Mais c'est l'horreur qui l'attend au bout du chemin. Une femme nue est pendue à une des branches. 

   Il avertit les secours et c'est Nina Mellinsky, inspectrice à la PJ de Grenoble, qui est chargée de l'enquête. Car on n'a pas affaire à un suicide mais bel et bien à un meurtre. Avec à la clé une énigme à déchiffrer parce que sur le dos de la victime est tailladé un mot de grec ancien : Alètheia...la vérité. 

   Alors que vingt-quatre heures plus tard, Nina n'a toujours pas la moindre piste, elle décide de retourner sur les lieux du drame à la recherche d'indices susceptibles d'avoir échappé aux équipes de la police scientifique. Elie l'accompagne de nouveau au sommet des montagnes, et, stupeur, ils font une nouvelle découverte macabre. Cette fois c'est un sac qui pend à l'une des branches de l'arbre gigantesque. A l'intérieur, une oreille humaine et une carte avec un itinéraire précis à suivre. Où le tueur a visiblement envie de les emmener. 

   Nina et Elie s'y rendent sans tarder et retrouvent au fond d'une crevasse le corps d'un berger des environs. Assassiné à son tour. Piotr, un Ukrainien venu s'installer dans ces montagnes il y a déjà quelques années. Sur son dos, un autre mot est tailladé dans la chair : menteur...

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   Un policier chevronné, qui compte à son actif plus de trois décennies d'affaires criminelles, peut légitimement se dire qu'il a tout vu. Surtout lorsqu'il s'agit d'un commissaire reconnu comme l'un des meilleurs de la Crim, du 36 Quai des Orfèvres à Paris. Au point qu'il a carte blanche pour choisir ses hommes, constituer son équipe et utiliser ses propres méthodes d'investigation. 

   Pourtant, ce que découvre Franck Somerset dans les sous-sols de l'hôpital psychiatrique de Sainte-Anne où il est appelé le stupéfie. Car il a rarement vu une telle barbarie à l'oeuvre. 

   Un homme, visiblement torturé lentement et méthodiquement, y a été retrouvé au petit matin par un médecin de garde. La victime est encore vivante mais présente un corps mutilé en de nombreuses parties, et a eu le bras droit et les parties génitales sectionnés. Mais le pire c'est que son agresseur a réalisé une lobotomie sur son cerveau et lui a fixé à même le visage un masque de terre cuite à l'aide de clous. L'authentification lui apprend que le supplicié se nomme Philippe Silva et qu'il est cadre dans une grande entreprise du numérique. 

   On en est là de l'enquête lorsque le commissaire Somerset est demandé sur les lieux d'une seconde agression. Cette fois c'est un immeuble cossu du seizième arrondissement de Paris qui a servi de cadre aux évènements. Où la directrice commerciale du journal Le Figaro, Virginie Debassin, a été torturée de la même manière. Avec une différence notoire : elle n'a pas subi de lobotomie mais a été rendue tétraplégique. Pour le reste, même barbarie et même rituel du masque.

    Un universitaire venu épauler l'équipe des enquêteurs pense qu'il s'agit d'un masque funéraire précolombien. Alors que la thèse de la vengeance est privilégiée par Somerset parce que les deux victimes se connaissent. Mais ce qu'il ne s'explique pas c'est pourquoi celui qui les agresse à ce point les laisse en vie. Dans un état végétatif. 

   Par contre, ce qu'il sait d'expérience c'est que l'horreur est loin d'être terminée. Malheureusement, les faits vont rapidement lui donner raison. 

(Livre disponible chez Pocket au prix de 8,20 euros)

   Quand ils étaient plus jeunes, André Milke et Luc Dallier ont fait les quatre cents coups ensemble. Communistes, animés par l'idéal révolutionnaire, ils étaient les membres actifs du service d'ordre d'un groupuscule gauchiste. Et n'hésitaient pas l'un et l'autre à faire le coup de poing contre tous ceux qui ne partageaient pas leurs idées. 

   Aujourd'hui, André est devenu journaliste à Paris, alors que Luc s'est posé à Béziers et a repris les vignes qui sont dans sa famille depuis plusieurs générations. 

   Il invite André pour la première fois dans son château pinardier de Garens. Pour lui faire découvrir son domaine, et la discothèque flambant neuve qu'il a décidée de construire sur ses terres afin de lui assurer un revenu complémentaire. 

   Malheureusement les retrouvailles des deux anciens compères tournent au drame. Car quelques jours après son arrivée, Emma Parretto, la jeune femme qui partage la vie de Luc, est retrouvée assassinée. En pleine soirée, dans un lieu à priori peu propice au meurtre. Sur la plage, au lieu dit de "la baie des cochons". Un territoire de libertinage à ciel ouvert où sexe et débauche se pratiquent librement. 

   Dans le même temps, un incendie criminel ravage le chantier de construction de la boîte de nuit, pour laquelle Luc et Emma se sont très fortement endettés. 

   Afin de soutenir son ami et de chercher qui se cache derrière ces actes, André fait appel pour le seconder à une vieille connaissance installée dans les environs. Clovis Martinez, un ancien partisan de  l'Algérie française, colonialiste, qu'il a souvent affronté autrefois dans des bagarres de rues. Bien qu'opposés idéologiquement, les deux hommes ont conservé, bien qu'ils s'en défendent, un profond respect l'un pour l'autre. 

   Ensemble, ils découvrent qu'une véritable OPA a été entreprise sur tous les domaines viticoles de la région. En sous-main, par des forces obscures qui n'hésitent pas pour arriver à leur fin, à intimider, menacer, et, en dernier recours, à tuer. 

(Livre disponible chez Points au prix de 7,90 euros)