•    On croit que l'esclavage est terminé ! Que les hommes sont désormais libres et égaux en droits. Surtout dans les démocraties occidentales. C'est bien mal connaître la nature profonde de l'être humain. Qui par cupidité ou profit n'hésite pas à traiter ses congénères avec la plus grande brutalité. 

       Bienvenue à Peterborough, Grande-Bretagne, où la crise économique n'a pas fait de quartiers. Laissant sur le bord de la route les travailleurs locaux. Remplacés par une main-d'oeuvre moins chère. Venue directement des pays de l'est. Des ouvriers que l'on peut exploiter sans scrupules. Logés dans des campements de fortune ou des parcs de caravanes délabrées. 

       Jaan Stepulov, estonien, avait lui choisi de squatter un abri de jardin. Sans en demander la permission à ses propriétaires. Il vient d'être sauvagement assassiné. Enfermé entre ces quatre murs auxquels on a mis volontairement le feu. Prisonnier des flammes, il est mort brûlé vif ! 

       L'inspecteur Zigic et le lieutenant Ferreira sont sur le coup. Travaillant au sein de la police à la section des crimes de haine, les voilà plongés dans l'envers du décor. Là où la vie des immigrés ne vaut pas grand chose. Surtout pour ceux qui les exploitent sur les chantiers. 

       Est-ce un patron mécontent qui a voulu faire un exemple en lui réglant ainsi son compte ? Ou l'extrême-droite a-t-elle souhaité une nouvelle fois envoyer un message ? Et les propriétaires de l'abri ? Excédés par la présence d'un étranger chez eux, incapables de le chasser, ont-ils quelque chose à voir avec ce cruel homicide ? 

    (Livre disponible chez Points au prix de 8,30 euros)


  •    Mélanie Muncy a disparu ! Etudiante, elle était de retour dans sa région natale pour passer quelques jours de vacances. Chez ses parents, de gros propriétaires terriens. Dans les Dales, au nord de l'Angleterre. Un territoire inhospitalier où la lande et les tourbières remplissent l'espace. 

       Partie se promener avec son chien, ils n'ont plus depuis donner signe de vie ni l'un ni l'autre. Les autorités locales se mobilisent pour la retrouver. Mais on ne peut pas dire que l'abnégation soit de mise. Car on semble penser qu'elle a fait une fugue. Et qu'elle sera bientôt revenue dans son foyer, parmi les siens. 

       Pourtant, à la surprise générale, on dépêche sur les lieux un des meilleurs enquêteurs du pays, James Brindle. Puis un journaliste local, Roddy Mace, intrigué, s'empare également de l'affaire. Ils arrivent d'ailleurs très vite tous les deux à la même conclusion : on ne reverra pas la jeune femme vivante. Probablement assassinée par un type du coin. 

       Qui d'après eux a toutes les chances d'être Steven Rutter. Un solitaire asocial qui vit dans un taudis à l'écart de la ville. Et qui connait parfaitement la lande pour y roder et y braconner. D'autant que Mace met au jour une autre disparition dans les environs. Celle d'une jeune campeuse de dix-neuf ans jamais arrivée à destination de sa randonnée dans le pays. 

       Alors qu'ils cherchent à confondre le meurtrier, à trouver des preuves de son implication, ils vont faire des découvertes encore plus effrayantes... 

    (Livre disponible chez Seuil au prix de 21,50 euros)

       


  •    Karen a débarqué à Bogota en quête d'un avenir plus radieux. Originaire du sud du pays, elle est venue dans la capitale colombienne pour exercer son métier d'esthéticienne. Avec pour objectif de gagner suffisamment d'argent afin que son fils de quatre ans, Emiliano, laissé aux soins de sa mère à Carthagène, puisse venir la rejoindre au plus vite. 

       Mais alors qu'elle travaille à La maison de la beauté, un luxueux institut qui reçoit la crème de la bourgeoisie locale, elle se retrouve malgré elle mêlée à une sombre histoire. 

       Une jeune femme, Sabrina Guzman, vient de mourir dans des circonstances plus que troublantes. Ramassée à demi-inconsciente sur la chaussée, elle a été transportée aux urgences de l'hôpital où elle est morte quelques instants plus tard. Or la veille de son décès, elle était venue pour la première fois au salon. Et avait demandé à Karen un soin particulier pour, disait-elle, une grande occasion. Probablement un rendez-vous galant. 

       La thèse de la police est celle d'un suicide car elle avait une boîte  de somnifères dans la main. Mais ses parents contestent la version officielle. Pour eux leur fille a été assassinée. 

       Karen se retrouve au centre de l'affaire car le salon de beauté est souvent un lieu de confidences. Et elle est une des dernières personnes à avoir vu la jeune femme vivante. 

       Lui avait-elle dit quels étaient ses projets ? Et surtout, connaissait-elle l'identité de l'homme que la défunte devait rencontrer ? 

    (Livre disponible chez Denoël au prix de 20 euros)


  •    Avec le temps, certaines affaires criminelles non résolues finissent aux oubliettes. D'autres, parce qu'elles ont durablement marqué les esprits, restent bien présentes dans les mémoires. Il suffit alors parfois d'un fait revenu sur le devant de l'actualité pour ranimer les souvenirs collectifs. C'est ce qui se produit avec l'assassinat d'un journaliste, Michiel Lambrechts, qui vient d'être retrouvé dans son appartement de Bruges avec deux balles dans la tête. 

       L'affaire est particulièrement grave parce qu'il enquêtait sur un sujet brûlant. Celui de la bande de Nivelles, autrement appelée "les tueurs du Brabant". Un fait-divers sanglant qui traumatisa la Belgique dans les années quatre-vingt. A l'époque une bande de malfrats commis une série de hold-up dans des supermarchés du pays. Abattant sans pitié tous ceux qui se trouvaient sur leur passage. Vingt-huit victimes périrent sous leurs balles.

       Les auteurs de ces actes ne furent jamais retrouvés. Mais une rumeur persistante incrimina les plus hautes sphères de la gendarmerie. Accusées d'avoir couvert les évènements pour obtenir plus de moyens matériels et financiers ainsi qu'un élargissement de ses compétences. Le procureur Olivier Demedts qui défendit cette thèse fut d'ailleurs retrouvé pendu dans son jardin.

       Aujourd'hui il semble que le journaliste de la Gazet ait été éliminé parce qu'il était en possession de notes permettant enfin, trois décennies plus tard, de mettre des noms sur les commanditaires de ces actions sanglantes. 

       C'est le commissaire Van In qui est chargé de l'enquête. Et la tâche s'annonce ardue. Parce qu'en peu de temps, les proches du journaliste sont assassinés les uns après les autres.

    (Livre disponible chez Albin Michel au prix de 19 euros)


  •    La vie de Jane Taylor a basculé un jour d'avril 2007. Lorsque les policiers sont venus frapper à sa porte. Pour interroger son mari Glen dans le cadre d'une enquête sur un enlèvement d'enfant. En effet, six mois plus tôt, la petite Bella Elliott, deux ans et demi, a disparu alors qu'elle jouait avec son chat dans le jardin de sa famille à Southampton. Une affaire qui a ému toute l'Angleterre. 

       La police a soupçonné Glen parce qu'il se trouvait dans les environs au moment du kidnapping. Chauffeur-livreur, il effectuait une course au volant d'une camionnette bleue. Qui a été reconnue par un témoin. Alors il est devenu le suspect numéro un. Plus encore quand la police a découvert qu'il téléchargeait des images pédopornographiques sur son ordinateur. 

       Livrés en pâture aux médias, leur cauchemar a commencé. Jane a été obligée de démissionner du salon de coiffure où elle travaillait, Glen a été licencié. Les amis se sont faits discrets, le voisinage les a montrés du doigt. Harcelés, leur vie s'est transformée en enfer au point de ne pratiquement plus pouvoir sortir de leur maison. 

       Cela ne s'est pas arrangé lorsque Glen a dû affronter la justice. Et même s'il a été acquitté au terme de son procès, il est resté aux yeux de l'opinion publique le coupable présumé. Et Jane, elle, a conservé l'image de femme du "monstre". 

       Aujourd'hui, en ce 9 juin 2010, Jane pense que tout cela va enfin s'achever. Car Glen vient de mourir. Renversé par un bus. Mais c'est mal connaître l'opiniâtreté des journalistes et de la police !

    (Livre disponible chez Pocket au prix de 7,90 euros)