Vevey, petite ville suisse en bordure du lac Léman, à quelques kilomètres de Montreux. Et son édifice majestueux, l'Avalanche Hôtel. Un lieu prisé par les gens fortunés désireux de se retrouver au calme et de goûter à la tranquillité feutrée de l'endroit. 

   Mais en ce mois de janvier 1980, l'établissement et son personnel sont en émoi. La fille des Alexander, fidèles clients de l'hôtel depuis de nombreuses années, a disparu. Catherine, qui vient de fêter ses dix-huit ans, demeure introuvable au grand désarroi de ses parents. Alors, Joshua Auberson, employé en tant qu'agent de sécurité, décide de partir à sa recherche dans les environs au moment où une tempête de neige balaie la montagne. Malheureusement pour lui, les conditions climatiques sont difficiles et il est emporté par une avalanche. 

   Il se réveille dans une chambre d'hôpital quelques jours plus tard. Et apprend avec stupeur de la bouche de Sybille, sa partenaire, qu'il est flic, que nous sommes en 2018, et que l'Avalanche Hôtel est depuis longtemps une ruine à l'abandon.

   A-t-il rêvé ces évènements alors qu'il était dans le coma ? C'est ce qu'il croit. Mais après un week-end de repos, en se replongeant dans le travail et les affaires en cours, il découvre dans un dossier une photo qui le déroute. C'est celle de la jeune femme disparue de son soi-disant rêve. 

   Après une visite aux archives de la police, le constat est sans équivoque ! En janvier 1980, une dénommée Catherine Alexander a bel et bien disparu dans la région. Troublé par ces faits, Joshua n'a plus qu'une obsession en tête : rouvrir l'enquête de cette disparition inexpliquée et remonter le fil du passé. 

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   C'est bien connu, les relations entre la France et l'Angleterre ne sont pas toujours au beau fixe. Mais quand un tueur de flics sévit au même moment des deux côtés de la Manche, l'atmosphère entre les deux pays se réchauffe sensiblement. D'autant que le meurtrier ne se contente pas de dégommer des représentants des forces de l'ordre. Il défie ouvertement la police en mettant en scène de façon macabre ses crimes. 

   Dans le quartier de Brixton à Londres, Peter James, le policier assassiné, est découvert sur le pavé humide, un foetus de vingt semaines implanté à l'intérieur de son ventre. A Marseille c'est le chef de la criminelle, le commissaire Martinez, qui a été tué et son corps retrouvé pendu par les pieds au balcon du deuxième étage de l'Evêché, le quartier général des flics marseillais.

   Le point commun qui relie les deux affaires ? Un symbole que l'assassin a tatoué sur la langue de ses deux victimes : une bougie allumée au centre d'un cercle. 

   Alors, et parce qu'il en va de l'honneur et de la crédibilité des deux polices, deux tauliers, Perkins en Angleterre et Caradec en France, sont nommés afin de coordonner les enquêtes et d'échanger leurs informations. Scotland Yard dépêche Ann Smith, le bras droit de Perkins, dans la cité phocéenne et la traque peut commencer. 

   Une course contre la montre s'engage dès lors. Car il est hors de question, à Londres comme à Marseille, que le tueur de flics frappe une nouvelle fois ! 

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   A t-on affaire, en ce mois de mai 1982, à un tueur en série dans les rues de Pékin ? C'est ce que se demande l'inspecteur Peng après la découverte de plusieurs cadavres en peu de jours dans différentes parties de la ville. Les corps de trois hommes et d'une femme ont ainsi été recensés, apparemment assassinés sur le même mode opératoire. Ceux-ci ont été retrouvés dans un état similaire, squelettiques, vêtus de vêtements trop amples et dépourvus de papiers d'identité. 

   Le médecin légiste lui apprend que les victimes sont mortes de faim. Que le meurtrier les a privées de nourriture, les plongeant dans une lente et douloureuse agonie. Du jamais vu pour Peng jusqu'à présent dans sa carrière, qui, circonspect devant des faits d'une telle ampleur, demande à son vieil ami le juge Li, un homme perspicace et avisé, de l'aider à y voir plus clair. 

   Ensemble, ils mettent au jour une information capitale. Les quatre "affamés" n'étaient pas de purs pékinois mais venaient tous de la même région. D'une petite ville du sud du pays, Daoya, où ils avaient les uns et les autres occupés de hautes responsabilités dans la vie locale vingt ans auparavant. Dans les années soixante, lorsque le président Mao décida de mettre sur pied sa politique économique du Grand Bond en Avant. Censée améliorer le quotidien de la population chinoise. 

   Peng et Li se demandent quel lien peut bien relier entre-elles ces deux époques. S'interrogent aussi sur le fait que les quatre victimes ont, semble-t-il, déserté les lieux au même moment. Et cherchent enfin à savoir qui a bien pu s'en prendre à ces exilés devenus, deux décennies plus tard, des anonymes dans la capitale chinoise.

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   C'est un avis de grosse tempête qui s'annonce dans le ciel de William Wisting. Pourtant, c'est l'un des meilleurs flics de la ville d'Oslo. Consciencieux, méticuleux, cela n'empêche pas les nuages noirs de s'amonceler sans crier gare au dessus de sa tête. 

   En cause, une affaire vieille de dix-sept ans. Qui remonte à la surface avec la libération de celui qui est allé croupir derrière les barreaux durant toutes ces années. A l'époque Rudolf Haglund a été reconnu coupable de l'enlèvement et du meurtre d'une jeune femme. Cecilia Linde, partie effectuer son jogging quotidien dans la forêt, et qui n'en est jamais revenue. 

   Seulement voilà, aujourd'hui, il demande à son avocat de saisir la commission de révision. Estimant pouvoir prouver qu'il a été accusé à tort et injustement incarcéré. Surtout il prétend être en mesure de démontrer que la police a, deux décennies plus tôt, falsifié des preuves. Pour faire de lui le meurtrier. 

   Wisting se retrouve en première ligne parce que c'est lui qui était en charge de l'enquête au moment des faits. Et ces accusations de falsification de preuves font grand bruit. Les médias s'emparent de l'affaire et il est suspendu par sa hiérarchie. Visé par une procédure interne où il risque lui-même la prison. 

   Alors, aidé de sa fille Line, journaliste, et de quelques collègues convaincus de son innocence, il décide de se replonger dans le passé. A la recherche de la vérité et de celui qui a manipulé tout le monde. 

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   1948, la révolution est en marche dans la ville d'Atlanta. Dans la capitale de la Géorgie, dans le sud profond des Etats-Unis où la ségrégation raciale est encore très forte, la municipalité a décidé de nommer des hommes de couleur pour patrouiller dans les quartiers noirs de la ville. 

   Même si leurs attributions sont très limitées, ils ne peuvent pas faire leurs propres arrestations, conduire les véhicules de la police, pénétrer dans le commissariat, ils sont très mal vus de leurs homologues blancs. Qui ne supportent pas qu'ils portent le même uniforme qu'eux. Ils font d'ailleurs tout leur possible pour les faire craquer. Les amener à démissionner. Sans hésiter à organiser des coups montés pour les faire renvoyer. 

   Qu'importe ! Lucius Boggs, fils de pasteur, et Tommy Smith, vétéran de la seconde guerre mondiale, ont décidé malgré les humiliations fréquentes de s'accrocher. Conscients de leur rôle et de l'importance de leur mission. 

   Alors, et bien qu'ils n'aient pas le droit d'enquêter, lorsque le corps de Lily Ellsworth, une jeune femme noire, est retrouvée au sommet d'un dépotoir, ils décident de faire toute la lumière sur cet odieux assassinat. Dont tout le monde se fout. Quitte à mettre leurs vies en danger. Car ils empiètent là sur les plates-bandes des policiers blancs, entre corruption, trafics d'alcool et de prostitution, pots-de-vin et argent sale. 

   Dans un environnement où les lynchages sont encore fréquents, où la vie d'un homme noir, policier ou non, ne vaut pas grand chose, les voilà engagés dans un combat titanesque.

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