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Il y a déjà trois années de cela, j'ai imaginé ce blog afin de vous proposer de m'accompagner pour un beau voyage à la rencontre des littératures policières de France et du monde entier.
Vous avez été 13 460 à me suivre tout au long de ce périple, à la découverte de ces auteurs qui font vivre des écrits qui nous emmènent au plus profond de la noirceur humaine.
A travers ces 150 livres présentés, ces véritables coups de coeur, j'ai voulu mettre à l'honneur un genre dont le succès, au fil des décennies, ne se dément pas.
J'espère qu'ils vous ont apportés, comme le dit si bien Laurent Scalese, un des maîtres du polar dans l'hexagone, "de bonnes lectures, de bons frissons, de bonnes nuits blanches".
Sans ces merveilleux écrivains, ces hommes et ces femmes de grand talent, d'ici ou d'ailleurs, sans les oeuvres qu'ils nous offrent, le monde serait assurément beaucoup plus sombre.
Fabrice
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Libby Dixon a sa tête des mauvais jours. Et cela risque de durer. Car elle doit faire partie cette semaine de la commission d'enquête sur les accidents routiers. Qui se réunit une semaine par mois à l'hôtel de ville de Birmingham. Pour statuer sur les accidents de la route impliquant les véhicules sans chauffeur.
C'est que depuis quelques années, l'Angleterre a décidé de changer son parc automobile. De le moderniser en développant une technologie où les véhicules sont désormais devenus autonomes. Dirigés par l'intelligence artificielle. Le passager n'a ainsi plus qu'à s'installer dans l'habitacle, à donner sa destination et à se laisser conduire.
Le but de cette commission est d'étudier les causes de ces accidents et de définir s'il doit y avoir des indemnisations. Dans les cinq membres qui y siègent, il y a toujours un habitant tiré au sort parmi la population. Et cette fois, c'est Libby qui a été choisie. A contrecoeur parce qu'elle rejette depuis le début les voitures sans conducteur. Elle estime dangereux de déléguer la conduite d'un quelconque moyen de transport à un système informatique. Que les autorités déclarent pourtant infaillible et sûr à 100 %.
Tellement infaillible que l'intelligence artificielle n'est jamais remise en cause lorsque des accidents surviennent. C'est toujours la faute du passager, du piéton, du cycliste...
Alors, quand au deuxième jour des débats de la commission un hacker s'invite dans la discussion par écrans interposés, déclarant avoir pris le contrôle de huit véhicules autonomes, Libby ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire
Vite relayé par la stupeur. Car le pirate informatique les informe qu'il a reprogrammé les véhicules pour qu'ils entrent en collision les uns contre les autres. Dans un immense carambolage prévu deux heures et demie plus tard et à une vitesse de cent dix kilomètres heure.
Le tout relayé par les médias du monde entier qui découvrent en direct les visages terrifiés des huit passagers pris en otage, qui viennent d'apprendre qu'ils vont être sacrifiés pour prouver les défaillances de l'intelligence artificielle.
Mais le hacker, implacable, intraçable, veut prouver à tous qu'il est désormais devenu le maître du jeu. Il propose aux membres de la commission de choisir un passager qu'il accepte d'épargner.
(Livre disponible chez Hugo Poche au prix de 8,50 euros)
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Mélanie Legac est une battante. Avec elle, on ne marche pas, on court ! Il faut dire qu'en tant que commandant de police, elle est toujours en mouvement. Et sur le terrain, car la paperasse et le bureau, très peu pour elle.
Alors quand son supérieur lui colle comme nouveau coéquipier un homme de soixante ans, qui ne se déplace jamais sans sa ceinture lombaire, elle est d'une humeur massacrante. Parce que Joseph Schneider a beau posséder de solides états de service, elle le voit avant tout comme un boulet qu'elle va devoir traîner derrière elle.
Et comme si cela ne suffisait pas, les voilà confrontés pour leur première enquête ensemble à un cas peu commun.
L'assassinat de quatre balles dans le dos d'un sans-papiers, qui, en cherchant à échapper à son tueur, s'est fait renverser par une voiture en surgissant de la forêt.
Mais là où l'affaire se corse, c'est que les employés des pompes funèbres se font braquer sur le chemin de la morgue et qu'on leur subtilise le corps.
Pas banal pour un membre de la communauté des demandeurs d'asile dont le sort en général n'intéresse personne.
Au commissariat de Léan, on se demande quelle importance peut bien revêtir cet homme pour que ses assassins aient pris autant de risques pour le récupérer. Même mort.
Forcément, entre Mélanie et Joseph, le lièvre et la tortue, le feu et la glace, les méthodes d'investigation divergent. Pourtant, il va vite falloir s'entendre car bientôt, d'autres migrants sont visés.
(Livre disponible chez Pocket au prix de 7,60 euros)
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C'est enfin l'heure des vacances pour Julia et Michael ! Qui ont décidé de partir pour quinze jours sur l'île allemande d'Amrum, au nord du pays. Suite à l'invitation du patron de Michael qui s'y rend avec son épouse tous les ans, et qui a donc proposé au couple de les y accompagner cette année.
Sur place, la maison est superbe, le village accueillant, et la proximité de la mer favorise les baignades et les balades.
Mais alors qu'ils sont arrivés depuis peu, un horrible drame se produit. Un homme et une femme, touristes eux-aussi, sont enlevés puis assassinés. Par un meurtrier, qui, après les avoir drogués, les a emmenés sur la plage. Là, il a enterré la femme jusqu'au cou en attendant qu'elle soit noyée par la marée. Il a attaché l'homme à un poteau pour qu'il assiste à la scène. Il lui a laissé la vie sauve pour qu'il puisse aller raconter le supplice de sa compagne à la police.
C'est un choc pour tout le monde. Autant pour les résidents que pour les vacanciers. Car sur l'île d'Amrum, on n'a jamais connu d'affaire de cette ampleur. Ni crime, ni homicide. D'ailleurs l'enquête est confiée à deux policiers du continent dépêchés sur place, les inspecteurs Harmsen et Diedrichsen, venus de Flensbourg.
Mais alors que Julia et Michael décident de poursuivre leur séjour malgré les évènements, le cauchemar s'abat sur eux. Parce que Michael est suspecté par la police. Qui a retrouvé son portefeuille sur la scène de crime, et a découvert une boucle d'oreille de la victime dans la poche d'une de ses vestes.
(Livre disponible chez Archipoche au prix de 7,95 euros)
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C'est le coup de téléphone que tous les parents redoutent. Celui passé par l'école où est scolarisé leur enfant. Pour les prévenir que leur rejeton a eu un accident et qu'il faut venir d'urgence.
Kate, avocate à New York, est en pleine réunion lorsque l'appel du prestigieux lycée où étudie sa fille survient. Rendue sur les lieux, on lui apprend qu'Amelia, quinze ans, a sauté du toit de l'établissement et qu'elle est morte sur le coup.
Pour Kate, mère célibataire, c'est la stupeur et l'incompréhension. Proche de sa fille, elle n'aurait jamais pensé qu'elle soit capable d'un tel geste. Bien intégrée, excellente élève, Amelia n'avait jamais manifesté de signes de mal-être ou de déprime.
Un mois après les évènements, alors qu'elle est de retour au travail, elle reçoit un SMS d'un interlocuteur anonyme : "Amelia n'a pas sauté". Troublée par cette révélation, elle décide dès lors de reprendre à son compte l'enquête de police qui a peut-être conclu un peu rapidement au suicide.
Elle découvre alors tout un pan de la vie de sa fille qu'elle ne soupçonnait pas.
D'abord, qu'Amelia faisait partie d'un club de jeunes filles de son lycée, Les Magpies, aux agissements plus que douteux : soirées coquines, photos dénudées postées sur le web, impertinence et intimidations...
Ensuite qu'elle était harcelée par certains membres de ce groupe à cause de son histoire d'amour avec Dylan, une autre jeune fille du club.
Des faits connus au sein de Grace Hall, son école, et que la direction de l'établissement a couvert, malgré les dérives, pour éviter que cette affaire ne s'ébruite et entache la réputation des lieux.
Amelia avait-elle décidé de se rebeller ? De dénoncer des actes aux conséquences graves ? A-t-elle été tuée pour cela ?
(Livre disponible chez Hauteville au prix de 8,20 euros)
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