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"SURFACE" d'Olivier Norek
Une opération de police même planifiée dans les moindres détails, avec une équipe rodée à cet exercice, peut malheureusement virer au cauchemar. Et engendrer des conséquences tragiques.
Venue interpeller au petit matin un dealer chez lui, Noémie Chastain, capitaine de police à Paris, quinze ans d'expérience au compteur, se retrouve grièvement blessée au visage. Suite à un tir de carabine que le prévenu a eu le temps de saisir. Après un mois d'hôpital où les chirurgiens ont essayé de reconstituer au mieux toute la partie droite de son visage, elle souhaite à présent retrouver au plus vite son poste. Pour effacer ce traumatisme, et éviter de tourner en rond dans son appartement, où le miroir lui renvoie trop souvent l'image de son doux visage désormais mutilé.
Mais le directeur de la PJ n'est pas de cet avis. Et malgré des états de service irréprochables, il ne veut plus de Noémie dans ses locaux. Car il pense que la vue au quotidien de l'état de son visage va miner le moral des troupes.
Alors il lui impose une mutation provisoire de quelques semaines. A Decazeville, dans l'Aveyron. Où elle aura pour mission de juger le travail d'un petit commissariat local, menacé de fermeture.
Mais alors que c'est le calme plat et qu'elle pense déjà à un retour à Paris, le lac du coin rejette un fût en plastique contenant les restes du corps d'un enfant. C'est celui d'un des trois gamins disparus dans la région, il y a vingt-cinq ans. Au moment de la construction du barrage lorsque le village d'Avalone a été volontairement noyé sous les eaux. Une affaire jamais résolue mais qui a laissé de profondes cicatrices dans la mémoire des habitants.
Noémie aimerait refiler l'enquête à ses collègues de Toulouse voire de Rodez. Et laisser tout cela derrière elle. Mais personne ne veut faire la lumière sur une affaire considérée depuis longtemps comme classée. Alors elle s'y colle. Sans se douter un instant du retentissement que ce "cold case" va avoir.
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